NOTRE PLATEFORME
54 recommandations pour faire du français la seule langue commune et officielle du Québec.
Les partenaires
Les Partenaires pour un Québec français (PQF) sont une table de concertation regroupant dix organisations civiles et syndicales. Son but est de faire du français la véritable langue commune et officielle du Québec.
Les PQF regroupent les dix organisations partenaires suivantes :
Notre plateforme
54 recommandations pour faire du français la seule langue commune et officielle du Québec.
Les actualités
IL Y A URGENCE D’AGIR ! RÉFORME DE LA LOI 101 : LE QUÉBEC EST EN APPÉTIT
L’urgence linguistique fait les manchettes tous les jours : si nous ne faisons rien, le recul de notre langue commune se poursuivra implacablement et un jour, le Québec français comme[…]
Read moreLe droit de travailler en français doit être renforcé
Lettre ouverte de Jacques Létourneau, président de la CSN , 21 août 2020 Le ministre Simon Jolin-Barrette a récemment annoncé son intention de redonner ses lettres de noblesse à la Charte[…]
Read moreLoi 101 : Une mise à jour qui s’impose
Plus de moyens pour les organismes créés par la Charte Le premier ministre, François Legault, a fait mention dernièrement qu’il n’exclurait pas de rouvrir la Charte de la langue française.[…]
Read moreQui sommes-nous?
Notre mission
Faire du français la seule langue commune et officielle est la condition première pour assurer l’avenir du français au Québec, seul État francophone de l’Amérique du Nord. Ce combat pour la langue contribue ainsi à la défense de la diversité culturelle dans cette ère de mondialisation. Assurer l’épanouissement et l’avenir de la culture et de la langue nationale est un droit fondamental et légitime du peuple québécois. C’est d’ailleurs pourquoi la Charte de la langue française visait à faire du français non pas la langue des seuls francophones, mais la langue commune de toutes les Québécoises et de tous les Québécois; non pas l’une des langues officielles, mais plutôt la seule langue officielle du Québec. Rappelons aussi que la loi 101 n’a pas été conçue contre le bilinguisme individuel, mais contre le bilinguisme institutionnel.
Au regard des faits, la situation actuelle du français est claire : le pouvoir d’attraction de l’anglais demeure largement supérieur à celui du français. Le français est de moins en moins la langue commune, si l’on considère que la population dont le français est la langue d’usage est en voie de descendre sous la barre des 50 % à Montréal et des 80 % dans l’ensemble du Québec.
Nombre d’études montrent le recul du français dans plusieurs domaines. Le dernier avis du Conseil supérieur de la langue française presse le gouvernement à agir, notamment au niveau de la langue de travail.
Pour inverser la tendance, le gouvernement devra effectuer une réforme majeure de la Charte de la langue française. Cependant, la responsabilité ne revient pas uniquement aux élus provinciaux. Il faudra que les organismes de la société civile participent à l’effort. En faisant la promotion de sa plateforme auprès de ses membres, dans la société et auprès des gouvernements, les PQF mettent l’épaule à la roue pour combattre le bilinguisme institutionnel et pour redonner une vigueur maximale au français comme langue de travail.
Qui sommes-nous?
Notre historique
En 2009, la Cour suprême du Canada invalidait la loi 104 qui interdisait depuis 2002 les écoles dites « passerelles ». Ces écoles étaient alors fréquentées par 1379 élèves de parents fortunés qui inscrivaient leurs enfants à une école anglaise non subventionnée pour acquérir le droit, l’année suivante, de les inscrire dans une école anglaise, qu’elle soit publique ou privée subventionnée. Plusieurs y voyaient une façon de contourner la loi 101 qui stipule que l’enseignement dans les écoles primaires et secondaires du Québec se fait en français.
Le 2 juin 2010, le gouvernement Charest déposait le projet de loi 103 en réponse au jugement de la Cour suprême. En imposant une grille de points qui obligeait les parents à démontrer que leurs enfants ont « un parcours scolaire authentique » en anglais, le projet de loi se conformait au jugement de la Cour en ouvrant la porte aux écoles passerelles. Le projet de loi 103 permettait à une famille d’envoyer pendant quelques années un de ses enfants à l’école privée anglophone pour démontrer que l’enfant a un « parcours scolaire authentique en anglais ». Par la suite, les parents auraient à faire la demande au MELS pour que leur enfant, sa fratrie et toutes leurs descendances aient le droit de fréquenter les écoles publiques et privées subventionnées anglophones. Devant cet autre affaiblissement de la Charte de la langue française, une levée de boucliers s’est organisée. À l’invitation de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM), plusieurs organisations syndicales, partis politiques et citoyens se sont réunis sous le chapeau de la Coalition contre le projet de loi 103 pour demander au gouvernement de Jean Charest d’assujettir les écoles privées non subventionnées à la Charte de la langue française au lieu d’aller de l’avant avec le projet de loi 103 (devenu projet de loi 115).
Profitant de l’élan donné par la création de la Coalition contre le projet de loi 103, plusieurs organisations syndicales et civiles se sont réunies en 2010 pour former les PQF.
Devenir partenaire
Les PQF admettent deux catégories de membres corporatifs : partenaires et sympathisants.
Les organisations désirant devenir membres partenaires doivent remplir les 4 conditions suivantes :
être une organisation à but non lucratif d’envergure nationale de nature syndicale, étudiante, professionnelle ou militante;
adhérer à la mission et à la plateforme des PQF;
avoir signifié par écrit sa volonté d’adhérer à la table de concertation;
contribuer financièrement à la table de concertation selon les modalités établies par résolution des membres partenaires reconnus.
Les organisations désirant devenir membres sympathisants doivent remplir les 4 conditions suivantes :
être une organisation à but non lucratif;
adhérer à la mission et à la plateforme des PQF;
avoir signifié par écrit sa volonté d’adhérer à la table de concertation;
contribuer financièrement à la table de concertation selon les modalités établies par résolution des membres partenaires reconnus.